/* Acquisitions Données Décodées */
/* Malgré mes connaissances sur les Backrooms, je sais que je demeure encore à la surface de ce qu'elles sont véritablement. J'y suis coincé depuis […]. L'approche de l'être humain face à cet environnement est l'analyse, la prédiction, la logique et le ressentiment. Toutes ces choses n'ont pas lieu d'être ici. Les Backrooms ne reflètent en surface que la réalité de la victime qui y met les pieds. Plus on s'enfonce dans les niveaux, plus on découvre que les Backrooms sont toutes autres. On pourrait même croire qu'elles aient un but. Et quand je suggère le terme "but", je veux dire que je suis encore incappable de vérifier s'il s'agit d'une volonté propre ou d'un objectif d'un tiers, comme un créateur par exemple.
La complexité de ce lieu, et pourtant la logique de celui-ci même par moment, empêchent de valider une hypothèse ou son opposée. Toutefois, ce qui est certain, c'est que les Backrooms se soustraient aux lois telles qu'on les appréciait, à savoir par le temps et la vitesse. La dépréciation biologique n'existe pas. Cela explique que le sang ne sèche pas. S'il est certes possible de saigner, c'est à dire de perdre une substance déjà présente en nous, le cortexe biométrique et cellulaires n'évoluent plus dans le temps.
Les Backrooms renferment donc, sur ce plan, la réponse à la vie éternelle ou même à la jeunesse éternelle. Du moins, tant que l'on ne croise pas les autres occupants de ces lieux. Sur ce même principe, la nécessité de se nourir et de s'hydrater, tout ceci est un jeu de notre esprit, habitué à cela depuis toujours et dont notre cortex cérébral ne sait qu'une chose : s'y soustraire signifie la mort. Mais pas ici. La faim, la soif, la fatigue au sein des Backrooms, n'est qu'une complication éphémère du changement d'environnement de notre origine vers la réalité des Backrooms. Seule l'intégrité physique de l'individu, qu'il soit humain ou non humain, compte.
Parmi les niveaux des Backrooms que j'ai exploré, certains sont propres à l'individu. Certains environnements ne pourraient pas exister pour d'autres. Des secrets ou des expériences que je suis seul à connaître se sont révélées pendant mon exploration. Ainsi, je suppose que les Backrooms savent tout. Qui que vous soyez, quoi que vous cachiez, c'est comme inscrit dans le code génétique des Backrooms, si tant est qu'on considère cet endroit comme une entité vivante.
Aujourd'hui, j'ai compris que l'accès à certains niveaux des Backrooms permettent de façonner l'environnement selon mon souhait. Comme un rêve lucide. J'ignore si grâce à ça, les informations seront véritablement transmises ou si les Backrooms me donnent un espoir futile jusqu'au prochain piège.
Les Backrooms, une boîte de […] dans laquelle il ne faut pas s'enfermer. */
Pandore